L’hôpital de Bourbonne-les-Bains entre dans le projet de l’Agence régional de santé comme un hôpital de proximité avec une spécialité : la rééducation et la réadaptation. Lors d’une visite, Nicolas Lacroix, Président du Conseil départemental de la Haute-Marne, a pu apprécier la qualité des services et parle d’établissement de référence : d’autant plus que 20 lits supplémentaires seront ouverts à l’issue du projet de soins hospitaliers dans le centre et sud Haute-Marne. 

Le 1er juin, Nicolas Lacroix, Président du Conseil départemental de la Haute-Marne, a visité les établissements de soins de Bourbonne-les-Bains. Accompagné par Dominique Viard, Vice-Présidente du Conseil départemental ainsi que par ses collègues conseillers départementaux, Sylviane Denis et Ellie Perriot, il a pu constater la qualité des soins et le bon état des équipements. Aux yeux de tous, l’hôpital de Bourbonne est apparu comme un modèle d’hôpital de proximité à renforcer.

Laurence Mandt, la directrice adjointe et Marian Sandu, le président de la commission médical d’établissement, ont emmené les visiteurs de service en service, de l’ergothérapie qui se charge de rendre le patient autonome pour un retour à la maison rapide puis des soins en ambulatoire au plateau technique en passant par la balnéothérapie.

Une hausse de 20 lits dans le cadre du projet hospitalier centre/sud Haute-Marne

La visite s’est poursuivie dans le bâtiment d’à côté, où sont réalisés des soins médicaux techniques importants pour des pathologies lourdes. Plus bas, au rez-de-chaussée, sur l’ancien espace de l’Ehpad, Guillaume Koch, directeur par intérim, a présenté le site qui accueillera les 20 nouveaux lits annoncés dans le projet de gradation des hôpitaux du centre et sud Haute-Marne.

En les ajoutant aux 43 lits déjà existants, avec des hospitalisations de jour et de nuit et des équipes consolidées, l’hôpital de Bourbonne se voit renforcer dans son orientation « réadaptation et rééducation ». Guillaume Koch parle de virage ambulatoire important d’autant plus que, pour lui, maintenant que le projet est présenté et fixé, « chacun sait où on va et les professionnels peuvent se projeter dans l’avenir ».

Et comme l’offre de soins à Bourbonne se veut cohérente, le site compte également un cabinet de santé avec médecins, infirmiers, ostéopathe et dentiste. Comme partout ailleurs, les professionnels signalent la difficulté de faire venir de nouveaux praticiens. Ils sont à la recherche d’une stratégie pour les attirer.

Une solide réputation

Cet ensemble sur un même site est présenté par Guillaume Koch comme « un modèle intéressant à pousser pour le projet de santé du territoire d’autant plus qu’il a bénéficié d’investissements réguliers ». D’autres sont à venir. André Noirot, le maire de Bourbonne, y associe même le thermalisme pour faire « une solide réputation à l’hôpital ».

Nicolas Lacroix cite aussi l’hôpital de Bourbonne comme l’élément indispensable dans la gradation des soins. « Sa place est essentielle en rééducation fonctionnelle. Le projet de l’ARS va permettre une spécialisation et un renforcement du site. Le tout en lien avec le thermalisme ».

Pour Nicolas Lacroix, l’hôpital de Bourbonne peut devenir un centre de référence et s’inscrire dans une dynamique qui va renforcer son attractivité ainsi que celle de la ville.    

Frédéric Thévenin

frederic.thevenin@haute-marne.fr