Après quatre semaines de travaux, la portion de la RN67 entre le péage de Semoutiers et le rond-point du Viaduc de Chaumont sera rouverte à la circulation le 7 juillet. Cette route fera l’objet d’un transfert de l’Etat vers le Département. Nicolas Lacroix, Président du Conseil départemental de la Haute-Marne, s’est rendu sur place ce 3 juillet pour rencontrer la DIR Est et l’entreprise Eurovia en charge des travaux.

Sa réouverture était prévue le 7 juillet et elle le sera. Après quatre semaines de travaux sur la RN67 entre le péage de Semoutiers et le rond-point du Viaduc de Chaumont, les automobilistes vont pouvoir reprendre leurs habitudes. D’avis des salariés d’Eurovia, ces derniers ont fait preuve de patience et de compréhension même si les déviations mises en place étaient importantes.

Ce 3 juillet, Nicolas Lacroix, Président du Conseil départemental de la Haute-Marne, a pu constater le résultat des travaux. L’enrobé était terminé sur toute la longueur et il ne restait plus qu’à finaliser la signalisation et le balisage.

En fait, l’entreprise Eurovia n’a subi aucun aléa et a travaillé plus vite que prévu. Son représentant explique que l’équipe a bénéficié, pour ce chantier, de circonstances idéales : « des moyens importants, pas de problèmes climatiques et surtout une fermeture complète de la route ». Cette partie de la RN67 a été réalisée d’un bloc, dans les deux sens de circulation, et ce choix permet d’éviter les joints en milieu de route et surtout de sécuriser le travail des ouvriers.

8 km de route

Les travaux se sont particulièrement bien déroulés sur cette route.

Christophe Téjédo, adjoint au chef de la division d’exploitation à Metz de la direction interdépartementale des routes de l’Est (DIR Est), parle, grâce à ce choix sur 8 km de chaussée, « d’un travail de qualité, d’un meilleur rendement et d’une meilleure productivité ». Autrement dit, si les travaux avaient été effectués dans un sens puis dans l’autre, ils auraient duré plus longtemps.

Il confie avoir conscience de la gêne occasionnée auprès des automobilistes mais l’autre technique, avec des alternats, aurait été plus longue et malgré tout contraignante. Quant aux déviations mises en place, elles ont été travaillées en fonction de la réalité du terrain et du pouvoir d’absorption des communes autour. Il le dit : « nous nous adaptons aux besoins ».  

1,5 million d’euros de travaux

Le montant des travaux financé par l’Etat s’élève à 1,5 million d’euros. Il comprend une largeur préservée, des jonctions sur les routes annexes et des stations de comptage qui mesurent la vitesse des véhicules ou le nombre de passage pour effectuer des statistiques. L’une d’elles consiste à connaître le nombre de poids-lourds qui emprunte cet axe sachant qu’ils sont, avec les conditions climatiques, la principale raison de la détérioration des routes. A noter que cette détérioration est mesurée grâce à des carottages sur couche qui permettent de voir l’état de la route et de planifier des travaux sur le long terme.

La dernière action menée par la société Eurovia aura été, comme toujours, de faire circuler sur la RN un véhicule instrumenté à 70 km/h. Il permet de mesurer les bosses, les creux, de les analyser et, le cas échéant, de les réparer.

Pour Eurovia, il s’agissait là de sa deuxième opération sur la RN67 cette année après une portion proche de Gudmont et avant le transfert de cette route de l’Etat au Département. Il sera effectif le 1er janvier 2025 après une transition en douceur à partir du 1er avril 2024.    

Frédéric Thévenin

frederic.thevenin@haute-marne.fr