Jeudi 15 juin, à l’occasion de son déplacement dans la Vienne pour présenter le plan « France ruralités », la Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé la pérennisation du dispositif des zones de revitalisation rurale (ZRR). Une chance pour la Haute-Marne.

Les communes rurales de la Haute-Marne pourraient bénéficier d’avantages financiers grâce au dispositif ZZR.

Créées par la loi du 4 février 1995, les zones de revitalisation rurale visent à soutenir le développement des communes rurales reconnues comme fragiles sur le plan socio-économique. Les entreprises de moins de onze salariés s’y implantant bénéficient ainsi d’exonérations de charges fiscales et sociales. Celles-ci s’élevaient à 386 millions d’euros en 2022. 17 700 communes étaient concernées.

Ce 15 juin , à l’occasion de son déplacement dans la Vienne pour présenter le plan « France ruralités », Elisabeth Borne, la Première ministre, a annoncé la pérennisation du dispositif ZRR.

Au fur et à mesure des prorogations successives, le zonage retenu avait perdu de son efficacité. Pourtant, il était indispensable de le prolonger alors qu’il devait s’éteindre le 31 décembre 2023. Pour Nicolas Lacroix, Président du Conseil départemental de la Haute-Marne, « il en allait de l’attractivité de nos territoires ruraux ».

« Un combat en faveur des territoires les plus fragiles »

A plusieurs reprises depuis le début de l’année, Nicolas Lacroix a rencontré Dominique Faure, Ministre déléguée en charge des collectivités territoriales et de la ruralité, afin de la sensibiliser aux particularités de territoires très ruraux (dont la Haute-Marne). Pour lui, « l’action des solidarités territoriales y est exercée par les Départements et, par conséquent, les critères retenus devaient absolument tenir compte des périmètres départementaux ».

Au nom de François Sauvadet, Président de Départements de France (DF), Bruno Faure, Président du Département du Cantal et de la Commission « Politiques territoriales et ruralité », a multiplié également les échanges avec les Ministres et les services de l’Etat.

Nicolas Lacroix conclut : « si les critères et les périmètres des ZRR sont encore en discussions, je poursuivrai ce combat en faveur des territoires les plus fragiles afin qu’aucun ne reste au bord du chemin et que notre département puisse profiter de tous les moyens pour renforcer son attractivité ».