Découvrez les coulisses d’un barrage-réservoir

20 septembre 2025 | 16h00 - 17h00

Samedi 20 septembre, 14h00, 16h00

Le site de la Mouche est l’un des quatre barrages-réservoirs situés dans la région de Langres, qui alimentent en eau le canal entre Champagne et Bourgogne et contribuent à l’approvisionnement en eau…

Découvrez les coulisses d’un barrage-réservoir
  • septembre 2025
    • samedi 20
      • 14h00 - 15h00
      • 16h00 - 17h00

Le site de la Mouche est l’un des quatre barrages-réservoirs situés dans la région de Langres, qui alimentent en eau le canal entre Champagne et Bourgogne et contribuent à l’approvisionnement en eau potable du territoire. Ils constituent également des sites d’intérêt environnemental et de loisirs, tant pour les riverains que pour les touristes. Venez découvrir, avec les agents de Voies navigables de France, les coulisses du barrage-réservoir de la Mouche et des travaux menés sur le site !

Digue du barrage-réservoir de la Mouche

52200 Perrancey-les-Vieux-Moulins

03 83 95 30 01

La construction du barrage a été commandée par le ministre des Travaux publics en 1880. Le jury d’expropriation se réunit à la mi-1881. Saint-Ciergues perd un tiers de ses terres et Perrancey un quart. Les propriétaires refusent dans un premier temps, ce qui ralentit la négociation : la construction du réservoir causerait la perte d’une papeterie et de trois moulins. Le chantier commence donc avec du retard, d’autant plus qu’entre 1884 et 1886, les fondations et des glissements de terrain causés par de fortes pluies vont provoquer des lézardes dans les murs des maisons environnantes. Les pierres nécessaires à la construction sont acheminées de la carrière de la Fontaine au Bassin, à 4 km de là, par un petit train. La chaux, elle, est véhiculée par péniches jusqu’à Humes, à 5 km du chantier. Près de 215 ouvriers, en grande majorité des Italiens, sont employés pour la construction. La mise en eau commence en 1890, soit dix ans après la commande ministérielle, mais cela ne marque pas la fin des travaux. En effet, dans l’hiver très rigoureux qui suit, des fissures apparaissent, obligeant la construction supplémentaire d’une contre-digue. Le plan d’eau est donc vidé en 1905 pour construire cet ouvrage supplémentaire selon un procédé allemand. C’est un bloc composé de trois niveaux de galeries qui est accolé, côté eau, à l’ouvrage existant. En aval de l’ouvrage, une rigole, puis plus tard des tuyaux, conduisent l’eau pour approvisionner le canal de la Marne à la Saône.

Accès en voiture, vélo, à pied. Une zone de parking sera identifiée sur site.