Visite du chantier « Michelet »
Découvrez ce chantier patrimonial majeur du centre de Chaumont, entre bâtiments en chantier et trésors cachés qui vont renaître dans les années à venir.

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septembre 2025
- samedi 20 9h00 - 10h00
- samedi 20 10h00 - 11h00
- samedi 20 11h00 - 12h00
- dimanche 21 9h00 - 10h00
- dimanche 21 10h00 - 11h00
- dimanche 21 11h00 - 12h00
Découvrez ce chantier patrimonial majeur du centre de Chaumont, entre bâtiments en chantier et trésors cachés qui vont renaître dans les années à venir.
Ancien couvent des Capucins et ancien théâtre (site dit "Michelet")
8 rue félix bablon, 52000 ChaumontÀ l’origine, le bâtiment est la chapelle des Capucins, édifiée aux environs de 1599 par le père Honoré, bien connu à Chaumont. Adossée au couvent, qui deviendra l’école Michelet, la chapelle comme le reste de l’édifice connaîtront un bien étrange destin. À la Révolution, l’ensemble est vidé de ses occupants, racheté par la Ville, et deviendra magasin, puis prison, puis école en 1816. La chapelle, quant à elle, abritera la « Société populaire » et sa troupe de comédiens, pour devenir dès 1792 le théâtre municipal tel que connu aujourd’hui. « La chapelle est vidée, et s’entame la construction du théâtre dans les murs et toiture d’origine. La charpente actuelle est celle du XVIIᵉ. Ce n’est pas un cas unique : beaucoup de biens vendus à la Révolution ont embrassé de nouvelles vocations. Au départ, le théâtre comportait deux niveaux de balcons », détaille Anthony Koenig. Le théâtre va connaître des modifications régulières, jusqu’à une très grosse rénovation en 1877 dont témoignent les parois et plafonds, objets d’un riche décor fait de véritables artistes peintres, stuqueurs et doreurs. Rosace conçue comme un trompe-l’œil, coupole ouverte sur le ciel et cintrée de vases Médicis, c’est un chef-d’œuvre des arts décoratifs évoquant Molière, Corneille ou encore Rossini. Du lustre à pendeloques, il reste peu de choses, très probablement effondré. Dans les combles, d’autres absolues raretés, bien que plus modestes : les mécanismes et poulies d’origine destinés au levage des décors. « C’est assez rare, ce type de conservation. La modernisation a peu à peu supprimé tous ces vieux systèmes, comme il en reste à Versailles par exemple », confie Anthony Koenig.
Accès à pied, à deux pas du centre-ville comme de la gare où se trouvent plusieurs parkings (gare, Hôtel de Ville...).