Visite guidée de la tour Saint-Ferjeux et du mur de soutènement gallo-romain

21 septembre 2025 | 15h30 - 16h00

20 et 21 septembre

Visite flash de la tour Saint-Ferjeux et du mur de soutènement gallo-romain.

Visite guidée de la tour Saint-Ferjeux et du mur de soutènement gallo-romain
  • septembre 2025
    • samedi 20
      • 15h30 - 16h00
    • dimanche 21
      • 15h30 - 16h00

Visite flash de la tour Saint-Ferjeux et du mur de soutènement gallo-romain.

Tour Saint-Ferjeux

rue Denfert-Rochereau 52200 Langres

03 25 86 86 20

Elle porte le nom d’un prieuré démoli en 1673 initialement installé sur l’actuelle place Saint-Ferjeux, à quelques dizaines de mètres au nord. Construite sous Louis XI (avant 1480), elle remplace une tour carrée du milieu du XIVe siècle. C’est la première des tours d’artillerie bâties à Langres. L’influence du pouvoir royal est ici manifeste. Ce n’est pas une construction comme les autres ; elle dépare vis-à-vis des tours médiévales généralement carrées, couvertes et peu saillantes construites à Langres durant la période médiévale. Cette tour marque une nouvelle génération ; celle des ouvrages adaptés à l’arme nouvelle qu’est l’artillerie à feu, imposants, coûteux, dotés de carapace de pierre à la compacité inégalée… À cet effet, elle possède des murs dont l’épaisseur peut atteindre 6 mètres ; la terrasse sommitale, à ciel ouvert, est équipée d’embrasures destinées à recevoir des pièces de gros calibre. La hauteur de la tour a été calculée afin que les canons de la terrasse se trouvent au même niveau topographique que le terrain en avant de la porte des Moulins. Ainsi, les tirs rasants (les seuls possibles à l’époque) sont destinés à interdire toute approche ennemie sur le plateau. Les deux salles voûtées abritent huit casemates pourvues d’embrasures à évents permettant le flanquement des courtines est et sud. La tour est entièrement restaurée en 1844 par le Génie qui reconstruit le parapet et modifie le parement en remplaçant les bossages défectueux. Depuis 1989, la terrasse accueille une sculpture du Néerlandais Eugène Van Lamsweerde symbolisant " L’Air et les Songes " en hommage au philosophe champenois Gaston Bachelard.