La Haute-Marne vue par les premiers photographes, 1850-1880
Conseil départemental de la Haute-Marne, 2019. 20 €.
Révélée en 1839, par la diffusion du daguerréotype, la photographie fut très vite introduite et pratiquée en Haute-Marne.
Si le début de la décennie 1850 voit le premier atelier photographique permanent, celui de Victor Petit, s’installer à Langres, l’entrée dans les années 1880 sonne la veille de la grande démocratisation entraînée par l’apparition du négatif au gélatino-bromure d’argent.
Durant cette période pionnière, ils furent un certain nombre, professionnels et amateurs, à pratiquer le huitième art en Haute-Marne. Cet ouvrage leur donne vie. Il replace la pratique de la photographie dans son contexte tout en présentant des résultats de recherche les plus avancés.
Il donne à voir des vues rares de la Haute-Marne, uniques, antérieures aux cartes postales qui fleurirent à la fin du siècle. Portraits de personnages célèbres et anonymes, sites et monuments disparus ou transformés, les clichés ici rassemblés offrent ainsi une image inédite de la Haute-Marne entre 1850 et 1880 : celle des premiers photographes.
Sciences d’aujourd’hui pour comprendre hier : les techniques de l’archéologie appliquées à la Haute-Marne
Conseil départemental de la Haute-Marne, 2018. 13 €.
Aujourd’hui le département de la Haute-Marne nous apparaît préservé, rural et boisé : les cultures, les forêts et les pâturages occupent une large part du paysage avec de nombreux petits villages qui parsèment la campagne.
Mais le sol cache les traces d’occupations anciennes tout à fait oubliées… La photographie les révèle parfois de façon spectaculaire, et lors d’aménagements du territoire les fouilles archéologiques permettent d’en savoir bien plus.
Que ce soit sur le terrain, dans des réserves ou dans des laboratoires, les archéologues retracent l’histoire à partir de vestiges ou de fragments d’objets.
À travers plusieurs articles consacrés notamment à la prospection, aux modes d’acquisition des données, aux études techniques spécialisées des roches, des ossements humains ou animaux, jusqu’à la restitution des ensembles architecturaux ou des édifices disparus, cet ouvrage, fondé sur les découvertes les plus récentes, offre une vision générale des nouvelles techniques utilisées par l’archéologie pour la connaissance des civilisations disparues.
Regards artistiques sur la guerre et la vie militaire, Haute-Marne, fin XIXe-XXIe siècles
Samuel Mourin, Conseil départemental de la Haute-Marne, 2018. 25 €.
Un soldat en garnison qui “croque” son environnement immédiat pour tuer le temps ; un écolier qui dessine un régiment dans une perspective patriotique ; un poilu qui crayonne dans un carnet les horreurs vécues ; un artiste-peintre envoyé en mission auprès des armées ; un statuaire qui commémore les victimes d’un conflit… Autant de regards portés sur la guerre et la vie militaire.
Prenant la Haute-Marne pour cadre, cette publication ambitionne de multiplier les approches autour de l’art en lien avec la guerre, à travers différents modes d’expression : peintures, aquarelles, dessins, croquis, illustrations, caricatures, statuaire, monuments…
De la guerre de 1870 à nos jours, ces hommes et plus rarement, ces femmes, témoignèrent de leurs visions de la guerre et de la vie militaire, du service de la Patrie à des formes d’antimilitarisme, de l’ennui de l’appelé sous les drapeaux à l’artiste consacrant son oeuvre à la commémoration.
La Haute-Marne et les haut-marnais dans la Grande Guerre
Conseil départemental de la Haute-Marne, 2017. 19 €.
L’année 2017 marque le centenaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis et de l’arrivée des Sammies en Haute-Marne.
À cette occasion, les archives départementales publient un ouvrage ambitieux dont l’objectif est de retracer le destin des haut-marnais et du territoire pendant toute la durée du conflit.
De la mobilisation aux bombardements de certaines villes, du bouleversement de la vie quotidienne à l’après-guerre, entre solidarités et commémorations, cet ouvrage est le premier à proposer une vision synthétique globale de l’expérience haut-marnaise de la Grande Guerre.
La Haute-Marne dévoile ses plus belles cartes
Conseil départemental de la Haute-Marne, 2016. 19 €.
Qu’ils soient issus des archives seigneuriales ou ecclésiastiques saisies lors de la Révolution, des grandes entreprises cartographiques nationales, des archives communales ou administratives, cartes et plans constituent toujours un ensemble de documents à la fois très esthétiques et très utiles car ils concentrent une multitude d’informations.
Les collections haut-marnaises ne dérogent pas à la règle : l’ouvrage donne à voir un panorama des différentes représentations cartographiques, tant des espaces urbains que ruraux, au fil des siècles.
Dans les arcanes d’une famille illustre : les archives Du Châtelet révélées
Conseil départemental de la Haute-Marne, 2015. 15 €.
Le fonds d’archives de la famille Du Châtelet, entré en 2012 aux Archives départementales, constitue la plus belle acquisition en matière de papiers privés depuis l’entrée du fonds Diderot-Caroillon de Vandeul en 1912.
Composé de plusieurs milliers de documents du XIIIe siècle au XIXe siècle, il se subdivise en deux grands ensembles : la gestion des possessions domaniales (terriers, inventaires, dénombrements, contrats, etc.) d’une part, et les papiers personnels des différents membres de la famille (correspondances, mémoires, nominations, carrières militaires, etc.) d’autre part.
La Haute-Marne dans la Grande Guerre : les ressources des Archives
Conseil départemental de la Haute-Marne, 2014. 6 €.
Ce guide recense les fonds d’archives et documents utiles à une meilleure connaissance de l’histoire de la Haute-Marne et de ses habitants pendant la Grande Guerre.
Destiné au grand public, richement illustré, il se compose d’une quinzaine de chapitres thématiques, pour permettre à tous d’orienter leurs recherches.
Alizard père et fils, peintres et professeurs, 1827-1948
Musées de Langres, Editions Dominique Guéniot, 2010. 30 €.
Artistes langrois méconnus, Antoine Julien Alizard et son fils, Joseph Paul, sont deux peintres de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, au talent certain et ayant enseigné le dessin.
Première rétrospective de leur oeuvre, cet ouvrage est autant une synthèse de connaissances historiques qu’un recueil de leur production artistique, conservée aux Archives départementales et aux musées de Langres et de Chaumont.
Atlas historique et politique de la Haute-Marne
Stéphane Lahierre, Le Pythagore, 2005. 40 €.
En 1790, le département méridional de la Champagne prend le nom de Haute-Marne, le conseil général n’existant dans sa forme actuelle, que depuis les lois de décentralisation de 1982.
Cet atlas restitue l’action politique des conseillers généraux du département dans leur contexte géographique et historique.
Armorial historique et monumental de la Haute-Marne
Philippe Palasi, Le Pythagore, 2004. 60 €.
Les églises, demeures et objets mobiliers ont depuis toujours traduit l’omniprésence des armoiries dans la vie quotidienne de toutes les strates de la société.
Cet ouvrage, qui vise à les repérer, les dater et les identifier, offre au lecteur la possibilité de découvrir les ressources héraldiques du département, permettant ainsi de reconstituer l’étroite relation des hommes avec leurs emblèmes.
D’un coffre à l’autre
Château du Grand Jardin, 2003. 5 €.
Le coffre est le meuble essentiel du Moyen Age. C’était l’époque de la vie itinérante pour les seigneurs qui se déplaçaient d’une résidence à l’autre, emportant avec eux leur mobilier : les coffres devaient être solides !
Ce catalogue présente une sélection de coffres et de malles représentatives des évolutions artistiques, techniques et fonctionnelles connues par ce meuble au cours des siècles.
Sur les traces des troubadours : la Haute-Marne et son patrimoine au XIXe siècle
Conseil général de la Haute-Marne, Musées de Langres et de Chaumont. Somogy, 2002. 29 €.
De 1830 à 1905, la Haute-Marne s’enrichit d’un nombre exceptionnel d’édifices religieux dans le souvenir vivace de l’architecture des XIIe et XIIIe siècles. Dans cet ouvrage, sont évoquées les questions de l’origine de ce nouveau style, et de sa diffusion en Haute-Marne.